Installation

L’empreinte solarisée

Explore le travail de Cindy Dumais 

Cindy Dumais est une artiste de l’installation qui vit et pratique au Saguenay. Son processus de création s’élabore par un dialogue entre le texte et la matière où l’artiste cherche à créer des constellations formelles, iconographiques et littéraires. Chacune de ses mises en scène présente un état temps-espace du projet dans lequel Cindy Dumais travaille par itération. Dans son travail, l’artiste s’identifie comme une collectionneuse de citations de différents écrivains qu’elle accumule dans ses carnets pour ensuite transposer ces dialogues écrits et visuels dans l’espace. Ses recherches se concentrent sur l’identité et la référence, explorant les possibilités de dialogue et les limites de l’emprunt. L’artiste explore la citation en tant que moyen de production artistique et interroge également les processus de fabrication artisanale assistée par la machine.

Son travail rend compte de la transformation de notre relation à la matérialité, soulevant des questionnements sur les changements relationnels que nous vivons dans un monde où le numérique prend de plus en plus d’importance.

Dans cette installation, Cindy Dumais met en scène différentes références visuelles dont la source provient d’une nouvelle qu’elle a elle-même écrite. Elle suggère l’agonie et les tourments d’un des personnages de son récit par des photographies, vidéo et surtout par l’image d’un corps qui apparaît sur la mousse de polyuréthane vieillie à la suite d’une longue exposition au soleil ainsi que par des vêtements placés dans l’espace d’installation.

Explore les œuvres suivantes de l’artiste pour découvrir des applications de la technique

Question : En utilisant plusieurs techniques et procédés visités dans l’installation de Cindy Dumais, comment pourrais-tu suggérer une trace, une présence, une empreinte dans une mise en scène qui impliquerait la participation et la déambulation du public? Comment pourrais-tu utiliser l’image photographique ou le procédé similaire au photogramme pour capter des images fantomatiques?

L’image diffuse qui rend l’objet intriguant 

Explore le travail de Mathieu Valade 

Originaire de Salaberry-de-Valleyfield en Montérégie, Mathieu Valade vit et travaille comme artiste et professeur au Saguenay. La pratique artistique de Mathieu Valade explore les rapports de contradictions existants entre les formes simples et les images qu’elles peuvent évoquer une fois détournées. La production d’objets sculpturaux ou de dessins, toujours avec un souci de mettre de l’avant une plasticité forte, se voit hybridée à des éléments de représentations tels que la typographie, des logos, des pictogrammes ou des formes géométriques, dans le but de soulever de nouveaux potentiels d’interprétation.

La recherche artistique de Mathieu Valade se concentre sur les contradictions présentes entre les formes simples et les images qu’elles peuvent évoquer lorsqu’elles sont détournées. À travers la création d’objets sculpturaux et de dessins, son travail met en avant une plasticité marquée, combinée à des éléments de représentation tels que la typographie, les logos, les pictogrammes et les formes géométriques. Cette hybridation vise à susciter de nouvelles possibilités d’interprétation.

Son projet réalisé dans le cadre de la biennale de sculpture de Trois-Rivières, édition 2022, s’inspire du lieu d’un roman où les fœtus grandissent dans des bocaux. L’installation qu’il présente adopte une forme extérieure similaire, composée de prismes de verre givrés identiques, rappelant les bocaux. Cependant, le contenu des prismes n’a aucun lien avec le roman. Ces sculptures jouent avec le vocabulaire des natures mortes traditionnelles, intégrant des objets contemporains qui évoquent des idées telles que la vanité, le souvenir de la mort, l’obsolescence programmée et l’anonymat des interrelations numériques. Les compositions sont ensuite placées à l’intérieur des prismes d’acrylique givrés, créant des surfaces dépolies qui agissent comme des écrans et révèlent progressivement des formes moins définies à mesure qu’elles s’éloignent de l’œil.

Mathieu Valade, Postromantique, 2016

Création pour la Biennale de sculpture de Trois-Rivières, édition 2022, installation sous le thème : Le meilleur des mondes.
Photo : Lise Barbeau

Explore les œuvres suivantes de l’artiste pour découvrir des applications de la technique 

La transparence ou le fantôme de l’image

Explore le travail d’Angela Marsh sur son site Internet.

À la fois artiste en arts visuels, activiste et créatrice de projets communautaires, Angela Marsh est originaire de Toronto et installée à Québec depuis 2008, où elle y a obtenu récemment son diplôme de maîtrise à l’université Laval. Sa pratique artistique explore les complexités vertigineuses de la nature et remet en question la dichotomie entre culture et nature. Ses projets artistiques, écologiques et relationnels sont le fruit d’une recherche constante de réciprocité intime et d’une immersion dans le monde naturel. Son projet « It’s really just a love story », présenté par le Musée des beaux-arts du Québec en 2021, lui a valu une nomination au Prix Videre (création en arts visuels). 

Explore les œuvres suivantes de l’artiste pour découvrir des applications de la technique 

Question : Après avoir exploré les travaux des artistes proposés, Mathieu Valade et Angela, qui utilisent diverses techniques et divers procédés visités dans ce document, comment pourrais-tu suggérer, à l’aide du matériau transparent, une forme ou un objet qui évoquerait une image diffuse comme si c’était l’âme de l’élément, voire son fantôme?