Définitions
A-B-C-D-E
Dans le contexte des arts visuels, l’art abstrait se définit par des associations de formes et de couleurs qui ne réfèrent pas ou ne cherchent pas à représenter la réalité. C’est une forme d’expression qui ne tente plus de reproduire des images figuratives ou à imiter la réalité, mais plutôt de s’en dissocier.
Dans l’histoire de l’art, les motifs géométriques abstraits ont été utilisés par plusieurs cultures ancestrales et antiques afin de décorer leur quotidien. Que ce soit dans l’art de la préhistoire ou Égyptiens, plusieurs cultures ont abordé l’abstraction sous différentes formes ornementales. Pour des raisons religieuses, l’art islamique interdisant les représentations humaines développera des formes d’ornementations peintes ou sculptées avec des écritures et des motifs géométriques.
Le terme « abstraction » a aussi été employé pour définir différents regroupements artistiques abstraits apparus à partir du début du XXe siècle. Il n’existe cependant pas de définition universelle de l’art abstrait puisque celui-ci prendra plusieurs formes au fil des tendances et mouvements artistiques.
Sources consultées
(X) Sylvain Marengère, Arts3, Qu’est-ce que l’art abstrait, Guide artistique,
https://www.guide-artistique.com/histoire-art/art-abstrait/
(3) Denys RIOUT, « ABSTRAIT ART », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 1 mars 2023.
URL : https://universalis-rdl.proxy.collecto.ca/encyclopedie/art-abstrait/
Y.-A. BOIS, « Malévitch, le carré, le degré zéro », in Macula, no 1, 1976 ; « Strzeminski et Kobro : en quête de la motivation », in Critique, no 440-441, janv.-févr. 1984
A. BONFAND, L’Art abstrait, coll. Que sais-je ?, P.U.F, Paris, 1994
L’art du papier, également connu sous le nom de « paper art » en anglais, est une forme artistique qui se concentre sur la création d’œuvres d’art en utilisant du papier comme matériau principal. Les artistes du papier explorent une gamme de styles et de sujets différents en créant des œuvres d’art bidimensionnelles réalisées à l’aide de techniques de découpage et de collage, ou en trois dimensions, avec des sculptures et des installations créées en donnant au papier des formes spatiales. Il s’agit d’une discipline artistique polyvalente qui englobe différentes techniques et approches créatives. Les artistes peuvent découper, plier, sculpter, coller, brûler, déchirer, froisser mouler ou manipuler le papier de multiples façons pour créer des œuvres d’art variées. Certains artistes se concentrent sur des techniques spécifiques, comme l’origami (l’art du pliage du papier) ou le kirigami (l’art du découpage du papier).
Source consultée
(X) Les yeux en amandes (Amandine blog) (2022) Qu’est-ce que le “paper art” ? I make, Inspiration et tutoriel.
https://inspiration.i-make.com/quest-ce-que-le-paper-art/#:~:text=Le%20paper%20art%2C%20qu’on,objets%20en%202D%20ou%203D
L’art public est une dénomination pour défini des œuvres d’art créées spécifiquement pour l’espace public et accessibles à tous. Il réunit une variété de formes d’expression artistiques telles que les sculptures, les installations, les fresques murales et les performances qui sont conçues pour être intégrées dans des espaces urbains, des parcs, des places publiques ou des bâtiments contrairement à l’art exposé dans les musées ou galeries. L’art public permettant aux œuvres d’interagir directement avec les passants à susciter des réflexions, à engager le dialogue et à renforcer le sentiment d’appartenance communautaire. Au Québec, une politique gouvernementale a été instaurée depuis 1961, son nom complet est « politique d’intégration des arts à l’architecture et à l’environnement des bâtiments et des sites gouvernementaux et publics». Elle concerne plus particulièrement les édifices gouvernementaux et consiste à intégrer une œuvre en consacrant 1% du budget alloué à la construction ou de rénovation de l’édifice. L’art public vise à enrichir l’environnement visuel. Les œuvres font rayonner le travail des artistes professionnels du Québec.
Sources consultées
Gouvernement du Québec (2023) Intégration d’œuvres d’art à l’espace public,
https://www.quebec.ca/culture/integration-oeuvres-art-public
(X) Politique d’intégration des arts à l’architecture. (2021, octobre 2). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 01:39, octobre 2, 2021 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Politique_d%27int%C3%A9gration_des_arts_%C3%A0_l%27architecture&oldid=186792148.
(X) Rumeur du Loup : Art public, nature habitée, pour mieux comprendre la « Politique du 1% »
https://www.rumeurduloup.com/pour-mieux-comprendre-la-politique-du-1/
(X) La politique du 1% vue par les artistes
https://www.rumeurduloup.com/la-politique-du-1-vue-par-les-artistes/
(X) Site Culture et communication:
https://www.mcc.gouv.qc.ca/?id=59
L’art sonore est un mode d’expression artistique qui se base sur l’utilisation du son en tant que médium principal. Comme la peinture est le médium du peintre, le son devient le moyen d’expression de l’artiste. L’art sonore englobe une variété de pratiques artistiques qui explorent et expérimentent le son avec les aspects esthétiques, conceptuels et perceptuels. Il peut se présenter sous la forme d’installations sonores, de compositions musicales expérimentales, de performances, des sculptures sonores, des enregistrements de terrain, des manipulations sonores numériques et bien plus encore. Il peut aussi coopérer avec un large éventail de sujets qui incluent l’électronique, l’acoustique, la psychoacoustique, les médias audio, vidéo ou d’un film…
Sources consultées
Benoît Montigné (2013), L’art sonore, le son comme média artistique, Sonore Visuel,
http://www.sonore-visuel.fr/fr/evenement/lart-sonore-le-son-comme-media-artistique
Le bio art est une tendance émergente de l’art contemporain qui manipule les processus de vie. Cette pratique artistique utilise généralement l’une ou plusieurs des approches suivantes: 1) transformer des matières organiques en formes inertes ou leur faire adopter des comportements spécifiques; 2) utiliser des outils et des processus biotechnologiques de manière inhabituelle ou subversive; 3) inventer ou modifier des organismes vivants, avec ou sans intégration sociale ou environnementale. Cette dernière approche représente le vecteur le plus radical du bio art, car elle travaille directement avec le vivant, allant des simples cellules aux mammifères. Le bio art utilise les propriétés de la vie et ses substances organiques pour modifier les organismes au sein de leur propre espèce ou pour créer de nouvelles caractéristiques de vie. Cette pratique artistique vise à proposer des alternatives aux notions conventionnelles de beauté en créant des formes inattendues (par exemple, une rose bleue à pois roses avec des épines sur les feuilles) ou de singularité (par exemple, un mammifère capable de photosynthèse).
Sources consultées
Edourado Kac, https://ekac.org/bio_art_lestel.html
Britton, S. and Collins, D. (2003) The Eighth Day. The Transgenic Art of Eduardo Kac. Tempe : Arizona State University Press.
Gedrim, R. J.(1993) «Edward Steichen’s 1936 Exhibition of Delphinium Blooms», History of Photography 17 (4) (Winter) : 352-63.
Kac, E., 2005, Telepresence and Bio Art — Networking Humans, Rabbits and Robots. Ann Arbor : University of Michigan Press.
Maturana, H.R. et Varela, F. (1994) L’arbre de la connaissance : Racines biologiques de la compréhension humaine. Paris : Addison Wesley France. (Orginal English Edition The Tree of Knowledge: The Biological Roots of Human Understanding, Boston, MA: Shambhala, 1987.)
Nagel, T., 1974, « What is it Like to be a Bat ? », Philosophical Review 83: 435-50.
Rossi, Elena Giulia. (2005) Eduardo Kac : Move 36. Paris: Filigranes Éditions.
Dans l’art ou la littérature, le cadavre exquis est obligatoirement réalisé par plusieurs personnes qui ne verront pas ce que les autres dessinent ou écrivent jusqu’à la fin de l’exercice. Cette technique qui consiste à rassembler à la suite, des éléments par le dessin ou par l’écriture dans le but de créer un résultat inattendu. Sur une feuille, chaque personne écrit une phrase ou dessine un fragment qu’il dissimule en partie à la personne suivante en repliant le papier ou en utilisant une cache. Il faut comprendre que le jeu du cadavre exquis est soit un dessin ou un texte, mais pas le mélange des deux moyens d’expression. Aussi, il est important de suivre l’ordre des opérations. S’il s’agit d’un dessin sous la thématique du personnage ou la création d’un animal hybride, la partie anatomique pourra être désignée afin que le personnage ait au moins une tête et des jambes, l’entre-deux a plus ou moins d’importance. Idéalement lorsque cache le fragment dessiné, on laisse apparaître une infime partie pour connaître au moins la largeur de l’élément précédent. Une fois que tous les participants ont joué le jeu, on obtient une histoire ou une image insolite formée d’éléments disparates.
Sources consultées
(X) National Galleries Scotland,(2020) Cadavre exquis (Exquisite Corpse),
https://www.nationalgalleries.org/art-and-artists/31332/cadavre-exquis-exquisite-corpse
(X) P. Aulnas. Rivage de bohème, Art non figuratif après 1945, consulté à partir de:
http://www.rivagedeboheme.fr/pages/arts/peinture-20-21e-siecles/l-art-abstrait-apres-1945.html
(X) Larousse, Cadavre exquis, https://www.larousse.fr/encyclopedie/peinture/cadavre_exquis/151379
Le collage dans le monde des arts visuels est considéré comme une technique de création artistique qui permet de réaliser une œuvre en combinant des matériaux de nature diversifiée. Au début du XXe siècle, le collage est d’abord apparu sous une forme bidimensionnelle, par l’ajout de fragments de papiers journaux, d’illustrations imprimées, de morceaux de papiers peints et de photographies. Plus tard, l’on concédera plutôt le terme générique d’«assemblage» à cette technique de création puisqu’on y intégrera des objets de différente nature. L’ajout de matériaux tridimensionnels, d’objets récupérés et même d’éléments numériques est devenu une pratique courante aujourd’hui. Ainsi, le collage ne sera plus seulement réalisé sur un support plat, mais bien dans l’espace tridimensionnel. Aujourd’hui, par les diverses perspectives technologiques accessibles aux artistes, le collage devient pluridisciplinaire. Ses frontières traditionnelles telles que les médiums, matières et modes d’expression utilisés pour sa réalisation ont été décloisonnés. Le collage depuis le début du XXe siècle, n’est plus considéré seulement comme une technique pour réparer l’accident ou réaliser des esquisses, mais accepté en tant que moyen créatif pour produire une oeuvre d’art à part entière.
Sources consultées
(1) Encyclopédie Larousse, Collage, https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/collage/17141
(2) Catherine VASSEUR, « COLLAGE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 30 janvier 2023.
URL : https://universalis-rdl.proxy.collecto.ca/encyclopedie/collage/
Le collage analogique n’est en réalité qu’une appellation du collage plus traditionnelle qui consiste à utiliser du papier, des ciseaux et de la colle. Pourtant, même si la technique peut paraître plus artisanale, il n’en reste pas moins, que plusieurs artistes aujourd’hui l’intègrent à leurs créations contemporaines.
Le collage composite est un terme généralement utilisé en ingénierie ou même en dentisterie pour définir un assemblage de pièces composites entre elles ou avec d’autres matériaux. Le collage composite présente de nombreux avantages par rapport à d’autres techniques d’assemblage. Il est aussi considéré comme un assemblage numérique de données visuelles, sonores, vidéo ou textuelles. En arts visuels, il pourrait définir l’assemblage de différents éléments qui peuvent ainsi brouiller les frontières entre les disciplines traditionnelles tels l’art figuratif et l’art abstrait afin de produire une œuvre d’art. L’art composite résultant de la combinaison de différents styles d’art peut conduire à une nouvelle interprétation de la réalité et de la perception, avec de multiples couches de signification. En associant différentes images et styles d’art, il est possible de créer des liens entre des idées ou des thèmes disjoints. Le collage composite permet de relier des choses apparemment opposées telles qu’un chien et un nuage, une voiture et un cornet de crème glacée. Ce procédé d’assemblage peut être réalisé analogiquement ou numériquement.
Sources consultées
Collage composite, Office de la langue française, Gouvernement du Québec,
https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/fiche-gdt/fiche/26520725/collage-composite
Thaneeya McArdle : Creative art style : composite, Art is fun learn to draw and paint with Thaneeya,
https://www.art-is-fun.com/creative-art
Le terme « Conceptual Collage » (collage conceptuel en français) désigne une discipline artistique qui combine les principes du collage avec une approche conceptuelle. Le collage consiste à assembler différents éléments, tels que des images, des morceaux de papier, des objets, etc., pour former une composition visuelle. Dans le contexte du collage conceptuel, la focalisation est davantage sur le concept, l’idée ou le message véhiculé par l’œuvre, plutôt que sur l’esthétique pure.
Le collage conceptuel repose sur l’utilisation d’éléments visuels et matériels pour transmettre une réflexion intellectuelle, une critique sociale ou une exploration de thèmes abstraits. Les artistes qui pratiquent cette discipline peuvent utiliser des images découpées dans des magazines, des journaux, des photographies, ainsi que des objets trouvés ou des éléments tridimensionnels pour créer des compositions qui expriment leurs idées. Certains artistes peuvent privilégier les juxtapositions d’images et de textes pour créer des associations inattendues et stimuler la réflexion du spectateur. D’autres peuvent se concentrer sur l’utilisation symbolique des matériaux et des éléments visuels pour représenter des concepts abstraits ou des idées philosophiques.
Les collages numériques n’utilisent pas de matériaux physiques, c’est ce qui les rend différents des collages sur papier. Il n’existe donc pas de limite et de contraintes telles qu’on en rencontre lorsque l’on tente de faire une composition avec la technique de collage traditionnelle (échelle des image, texture, forme, agencement). Le collage numérique se fait à l’aide de logiciel qui permet modifier les textures, superposer plusieurs photos et illustrations et déformer le matériel source. La technique numérique n’empêche pas de partir d’images imprimées qui peuvent être numérisées. Par contre, la création de la composition se fait essentiellement par ordinateur. Ainsi, l’effet est peut-être plus esthétique, mieux contrôlé, plus léché comparativement à un collage traditionnel qui présente plus de défauts ou d’accidents.
Sources consultées
(X) Philippe MARTIN, Dominique MARTIN, « IMAGE NUMÉRIQUE ET IMAGE DE SYNTHÈSE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 février 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/image-numerique-et-image-de-synthese/
(X) Jennifer Bailey (2020) L’art du collage, 99designs,
https://99designs.fr/blog/inspiration-graphique/art-du-collage/#:~:text=Collage%20papier,la%20forme%20prototypique%20du%20collage.
« Capacité à réaliser une production qui soit à la fois nouvelle et adaptée au contexte dans lequel elle se manifeste ». Lubart (2003, p. 10)
La créativité dans les arts visuels implique d’explorer et d’expérimenter diverses techniques, médiums et approches artistiques, en intégrant des éléments personnels, des émotions et des visions individuelles dans le processus de création. Elle permet de donner forme à des interprétations personnelles du monde qui nous entoure, et de communiquer des idées, des sentiments et des expériences à travers des formes visuelles authentiques et expressives.
Source consultée
Lubart, T., Mouchiroud, C., Tordjman, S. et Zenasni, F. (2015). Psychologie de la créativité (2e éd.). Armand Colin. (Ouvrage original publié en 2003).
Le croquis est la première intervention en dessin, c’est l’étape de la prise de notes et de l’élaboration du premier jet. Il est réalisé très rapidement et se présente sous une forme inachevée qui exprime l’essentiel : la position, l’allure, la forme, le mouvement de l’objet. C’est une étape de travail utile et efficace préalable au rendu. Il est généralement fait d’après nature, très rapidement, de manière à saisir l’essentiel sans s’attarder sur les détails. Il sert de notation, d’exercice, et la rapidité d’exécution est partie intégrante de son caractère, comparable à une prise de note écrite rapidement.
La décalcomanie est une technique que presque chaque personne aura expérimentée dans son enfance. Le procédé consiste à déposer de la peinture, gouache en forme de taches, sans trop mélanger les couleurs sur une feuille de papier. Par la suite, l’on dépose une autre feuille de papier sur le dessus du premier support enduit de peinture liquide. Il est aussi possible de simplement plier symétriquement le premier support en deux parties égales. Par la suite, il faut appliquer une pression de manière à reporter les taches de peinture sur l’autre support ou symétriquement si l’on a choisi de plier la feuille. L’image qui en résulte permet à l’artiste de libérer son imagination en interprétant à sa guise les formes obtenues. Plusieurs textures sont créées, laissant le spectateur interpréter ce qu’il voit.
Le dessin est un mode d’expression bidimensionnel qui consiste à laisser une trace sur un support (papier, mur, carton…) à l’aide d’un médium (matière pigmentée naturelle ou industrielle) et un outil ou la main pour tracer les formes par les volumes et les contours par la ligne ou l’estompe. Il consiste à représenter différents sujets (personnages, paysages, objets ou idées) la plupart du temps sur un support bidimensionnel.
Toutefois, la restriction à un support strictement bidimensionnel n’est plus judicieuse dans le contexte de l’art actuel avec tous les nouveaux supports numériques disponibles. Ainsi, les médiums traditionnellement utilisés tels que le graphite, le fusain, l’encre…pourront aujourd’hui être actualisés avec la modélisation numérique ou virtuelle. Certaines sculptures peuvent aussi être conçues comme des dessins spatiaux. Enfin, la captation de tracés lumineux grâce à la vidéo ou l’appareil photographique est parfois aussi considérée comme des médiums à peindre ou à dessiner «voir Light painting».
L’association est un processus qui permet d’émettre des idées par la mécanique instinctive du rebond, elle consiste à associer des mots, des images, des idées, jusqu’à en oublier l’objectif initial pour ensuite y revenir et formuler une solution.
La bissociation réside dans la combinaison de deux idées ou concepts étrangers. Il s’agit d’associer ou plutôt de combiner deux idées, deux solutions ou deux univers parfois a priori très étrangers, afin d’en créer un troisième, inédit.
La métaphore est une figure de style qui utilise des symboles ou des représentations visuelles pour transmettre de manière visuellement évocatrice et expressive une idée plus complexe. Par exemple, une image d’une montre molle (Dali) peut être utilisée pour représenter le passage du temps et la fugacité de la vie.
La principale différence entre les trois techniques réside donc dans la nature des associations.
Sources consultées
(X) Dorte Nielsen et Sarah Thurber(2017) Les secrets de la pensée créative. Éditions Pyramid, Pologne.
(X) François Debois, Arnaud Groff, Emmanuel Chenevier. (2019) La boite à outils de la créativité, 3e édition, Dunod, Malakoff.
(X) Géraldine Benoit-Cervantes(2017). Chapitre V : Créativité Boite à outil de l’innovation, Bissociation et association : deux piliers de la créativité, Dunod, https://www.e-marketing.fr/Thematique/academie-1078/fiche-outils-10154/Creativite-324925.htm
L’ébauche est le début et la première forme d’une œuvre. Elle est généralement réalisée sur le support final et indique les parties principales, comme les couleurs par exemple. Il ne faut pas la confondre avec le croquis, l’esquisse, l’étude ou le projet, qui sont tous des types de dessins préparatoires. Contrairement à ces derniers, l’ébauche est souvent tracée directement sur la toile finale et peut éventuellement être complétée en peinture. Certaines œuvres inachevées restent à l’état d’ébauche, tandis que les autres dessins préparatoires sont des recherches de solutions réalisées sur des supports différents de l’œuvre finale.
L’échelle humaine se définit comme une forme d’unité de mesure par comparaison avec le corps humain dans l’environnement habituellement urbain et architectural. Ce concept peut aussi s’appliquer à une manière d’adapter les formes aux dimensions humaines en priorisant les personnes dans l’aménagement du mobilier et de l’espace.
Dans le sens artistique du terme, l’empreinte peut se référer à une trace laissée par l’artiste sur une surface à l’aide d’un outil, tel qu’un pinceau, un crayon, une spatule ou tout autre instrument. L’empreinte peut aussi être réalisée par le frottage ou le déplacement d’un poids ou d’une personne sur une surface. Par exemple, l’empreinte de l’ange que l’on fait en se couchant dans la neige et en battant des bras et des jambes pour laisser une trace de notre silhouette.
L’esquisse est considérée plutôt comme un dessin préparatoire pour une œuvre plus aboutie. Elle est un moyen de chercher des solutions créatives ou techniques pour un projet de plus grande envergure en dimension ou en temps de réalisation. En généralement, l’esquisse n’est pas exécutée avec des matériaux définitifs du projet à réaliser en dessin, peinture, sculpture, architecture, mécanique… Elle sert à réfléchir et/ou placer les éléments importants pour aider à visualiser l’œuvre future. Elle sera donc faite avec des moyens rapides, le plus souvent au crayon. Toutefois, elle peut-être bi ou tri dimensionnel, ainsi, l’on peut considérer les matériaux de construction, carton, bois, plâtre, le fil de fer comme matériaux potentiels de l’esquisse. Le numérique devient aussi une alternative intéressante de recherche virtuelle de solutions créatives et techniques avant la réalisation finale de l’œuvre. L’esquisse dans le processus d’idéation se situe après le croquis, mais avant l’ébauche.
L’imprimerie est un procédé qui permet de reproduire un texte ou une image à plusieurs exemplaires. Cette technique vient remplacer le travail des moines copistes du Moyen-âge qui était jusqu’alors le seul moyen de reproduire un texte. L’allemand Johannes Gutenberg vers 1454 met au point la technique pour les textes ce qui révolutionne en même temps le monde de l’art puisque le procédé dérivé permettra de reproduire les images à plusieurs exemplaires. L’estampe quant à elle est une grande famille qui définit la reproduction d’images à caractère artistique, imprimée, le plus souvent sur papier, par le moyen d’une matrice traitée en relief (gravure sur bois, sur linoléum), en creux (sur métal : taille-douce) ou à plat (lithographie, sérigraphie).
Source consultée
(X) Lucrèce(2022) Johannes Gutemberg : Invention de l’imprimerie, Histoire pour tous,
https://www.histoire-pour-tous.fr/inventions/307-invention-de-imprimerie.html
Travail de recherche qui consiste à mettre au point la représentation d’un élément particulièrement difficile est un dessin préparatoire pour une œuvre plus aboutie. Comme son nom l’indique, c’est l’action de vouloir dégager un des sujets pour l’étudier plus en profondeur. Les pieds, les mains, les anatomies comme chez Léonard de Vinci sont des sujets privilégiés de l’étude. Les études peuvent être considérées comme des exercices artistiques visant à améliorer les compétences et à approfondir la compréhension du sujet choisi.
Source consultée pour les définitions du vocabulaire de dessin :
Dessin. (2023, janvier 14). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 09:35, janvier 14, 2023 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dessin&oldid=200429426.
André Béguin, Dictionnaire technique du dessin, 2, 1995
André Béguin, Dictionnaire technique de la peinture, 1990
Ségolène Bergeon-Langle et Pierre Curie, Peinture et dessin, Vocabulaire typologique et technique, Paris, Editions du patrimoine, 2009, 1249 p. (ISBN 978-2-7577-0065-5)
Fernand Jacquet, « Dessin », dans Anne Souriau, Vocabulaire d’esthétique, par Étienne Souriau (1892-1979), Paris, PUF, coll. « Quadrige », 2010, 3e éd. (1re éd. 1990) (ISBN 9782130573692), p. 595-597
Pascal Vallet, Les dessinateurs : un regard ethnographique sur le travail dans les ateliers de nu, Paris, L’Harmattan, 2013, 192 p. (ISBN 978-2-343-00594-2, lire en ligne [archive])
F-G-H-I-J
Le fumage est une technique mise au point vers 1937 par Wolfang Paalen qui participera à quelques expositions surréalistes. L’artiste expérimente alors de placer une feuille ou une toile au-dessus d’une bougie ou d’une lampe à pétrole afin d’enregistrer les traces de fumée produites sur le support. Les traces de particules de carbone laissées la flamme oscillante créent des traits aléatoires de fumée capturée et la suie déposée sur le support est un premier dessin produit par un certain hasard. La technique du fumage est considérée comme une forme «d’écriture lumière» puisque le pinceau est remplacé par la flamme. La technique sera aussi utilisée par Salvador Dali qui la nommera de manière humoristique le «sfumato». Parce que cette dernière est produite à l’aide des traces de suie laissées sur la toile, par la fumée. Toutefois, il faut savoir qu’en histoire de l’art, le «sfumato», est aussi nommé «perspective atmosphérique», et désigne plutôt une manière d’exprimer la profondeur en peinture par le traitement vaporeux des éléments peints et par la dilution de la couleur similaire à l’effet du brouillard. Le sfumato est souvent attribué à Léonard de Vinci à la période de la renaissance.
Sources consultées
(X) L. Pereira. (2016) Astonishing Examples of Automatic Drawing, on Widewalls, Artwork(s) In Focus, Top Lists, Art History. Consulté à partir de: https://www.widewalls.ch/magazine/automatic-drawing
(X) Wolfgang Paalen. (2022, novembre 28). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 18:42, novembre 28, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Wolfgang_Paalen&oldid=199062571.
La technique du frottage consiste à transférer une texture d’un élément qui possède un relief intéressant sur une feuille de papier à l’aide d’une mine de plomb, un bâton de fusain, un crayon de cire ou un pastel. La feuille de papier doit être tenue fixe pendant que l’on frotte la mine sur le papier afin de prélever la texture sur la surface du support. Les textures peuvent être prélevées par exemple à partir d’un morceau de dentelle, d’une planche de bois dont les anneaux de croissance sont apparents, d’une grille d’aération, une feuille d’arbre avec des nervures…etc. Ces motifs pourront ensuite servir comme départ (initiateur) d’inspiration afin de poursuivre le dessin dans une forme plus évoluée.
Le frottage est obtenu en passant la mine de plomb sur une feuille de papier posée sur un relief, feuille végétale, planche de bois, tissus…Cette technique fut découverte en 1925 par Max Ernst: alors qu’il séjournait en Bretagne, son regard fut attiré par le plancher usé de l’auberge, ce qui éveilla en lui toutes sortes d’associations. Il décida alors de relever l’empreinte de cette matière en frottant à la mine de plomb un papier posé sur les lattes de bois. Par la suite, il étendit ce procédé à d’autres textures et publia son premier recueil de frottages, « Histoire naturelle », en 1926. Il poursuivit les recherches en utilisant la peinture à l’huile, le frottage faisant apparaître des formes plus ou moins imaginaires.
Cette technique consiste à gratter des couches superposées de peinture encore humide de différentes couleurs, afin de faire surgir des formes plus ou moins transparentes et barbouillées. Cette technique est très similaire à celle expérimentée par la plupart des enfants, qui consiste à étendre de l’encre sur un support cartonné qui aurait été préalablement colorié au crayon de cire de multiple couleur. Le grattage de la surface fait apparaître les colorations du dessous dans les sillons. Quelquefois, aussi, la peinture appliquée à la spatule par un geste circulaire se trouve écrasée pour former des genres de fleurs ou formes organiques.
Hybridité artistique se définit comme un décloisonnement des disciplines. Ainsi, la peinture, la sculpture, la performance, l’estampe ne sont plus des champs d’expression uniques, mais peuvent se retrouver utilisées simultanément dans le processus de création d’une œuvre. Le phénomène est de plus en plus présent dans l’art actuel malgré qu’il ne soit pas nouveau puisque déjà à la Renaissance, les artistes tels que Léonard de Vinci, pouvait pratiquer plusieurs disciplines telles que l’architecture, l’ingénierie, la peinture, la sculpture, l’urbanisme…
Sources consultées
Connexions, Paris, Ensba, 2002, qui traite des relations entre art et nouvelles technologies.
Paul Ardenne, L’âge contemporain, Ed. du Regard, Paris, 1997, p.297
Le Portique http://leportique.revues.org/851#ftn49
Revue de philosophie et de sciences humaines5) L’hybride comme forme de culture
L’hybridation : un processus décisif dans le champ des arts plastiques, Emmanuel Molinet
Dans l’univers des arts visuels, l’image numérique peut être définie comme une composition visuelle générée ou modifiée électroniquement. Elle peut être réalisée à partir de sources numériques telles que des photographies, des illustrations, des vidéos, ou générée par un processus aléatoire. Les images numériques offrent plusieurs possibilités créatives en pouvant être manipulées, altérées, superposées et intégrées dans des environnements en 3D. Elles peuvent être affichées sur des écrans d’ordinateur, des projections, ou des imprimantes, ainsi que stockées et distribuées numériquement.
Sources consultées
(X) Philippe MARTIN, Dominique MARTIN, « IMAGE NUMÉRIQUE ET IMAGE DE SYNTHÈSE », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 20 juin 2023. URL : https://universalis-rdl.proxy.collecto.ca/encyclopedie/image-numerique-et-image-de-synthese/
M. BRET, Images de synthèse – Méthodes et algorithmes pour la réalisation d’images numériques, Dunod Informatique, 1988
S. K. FEINER et al., Introduction à l’infographie, Vuibert, 2000
R. MALGOUYRES, Algorithmes pour la synthèse d’images et l’animation 3D, 2e éd., coll. Sciences sup., Dunod, 2005
D. MENEVEAUX & G. THOMAS, Informatique graphique. Synthèse d’images, RSTI, série TSI, vol. 25, no 6, Hermès-Lavoisier, 2006
B. PEROCHE, Les images de synthèse, Hermes Science Publications, 1991
L’installation est une discipline artistique qui découle à la fois de la sculpture et de l’architecture, en ce sens qu’elle est une expression tridimensionnelle qui investit un espace architectural ou environnemental (urbain ou naturel). Cette forme d’expression artistique est très souvent composée d’éléments multimédias, c’est à dire, qui réunira plusieurs disciplines telles que la photographie, la projection vidéo, la sculpture, la peinture…etc. L’installation est une mise en scène d’objets et de moyens artistiques qui fait appel au corps du spectateur qui doit déambuler à l’intérieur et/ou autour de cet espace aménagé de manière théâtrale pour pouvoir en découvrir tous les éléments. Ainsi, la notion de participation est essentielle à la découverte de l’œuvre dans son ensemble. L’installation peut aussi solliciter plusieurs sens du corps du spectateur. Par exemple, l’ouïe, la vue, parfois l’odorat et le toucher et exceptionnellement le goût.
Sources consultées
(X) Installation (art). (2022, août 4). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 06:11, août 4, 2022 à partir de
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Installation_(art)&oldid=195836551.
(X) S. Ladic(2016)e-cours-arts-plastiques. Ressources pour enseigner et apprendre les arts plastiques.
http://e-cours-arts-plastiques.com/une-installation-quest-ce-que-cest/
L’intervention artistique dans le contexte de l’art actuel se réfère à une pratique artistique qui consiste à insérer une œuvre d’art dans un lieu ou un espace public de manière à altérer la perception de celui-ci et à susciter une réflexion sur la relation entre l’art et la société. Cela peut inclure des performances, des installations, des sculptures, des projections vidéo, etc. Le but est souvent de provoquer une interaction entre l’art et les gens, de les inciter à se questionner sur leur environnement immédiat et de créer un débat public sur des sujets sociaux et politiques pertinents.
Sources consultées
(X) PHILLIPS, Sam (2005) Ismes : comprendre l’art moderne [traduction, Françoise Blobel]. Éditeur: Hurtubise HMH, Montréal
(X) S. Ladic (2016)e-cours-arts-plastiques. Ressources pour enseigner et apprendre les arts plastiques.
http://e-cours-arts-plastiques.com/une-installation-quest-ce-que-cest/
(X)Art intervention, Tate Museum, art term,
https://www.tate.org.uk/art/art-terms/a/art-intervention
(X)Stéphanie LEMOINE, « ART URBAIN », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 8 février 2023.
URL : https://universalis-rdl.proxy.collecto.ca/encyclopedie/art-urbain/
(?) Art intervention, (2023) Wikipedia,
https://en.wikipedia.org/wiki/Art_intervention
K-L-M-N-O
Le kintsugi est un art japonais qui consiste à réparer de manière décorative des objets en céramique ou en porcelaine cassés. Au lieu de cacher les fissures, la technique consiste à les mettre en valeur en utilisant de l’or, de l’argent ou une laque naturelle aux teintes métalliques. Cette pratique s’inscrit dans la philosophie japonaise du wabi-sabi, qui célèbre la beauté des choses imparfaites, éphémères et modestes. D’autres versions du kintsugi ont également vu le jour, utilisant des matériaux différents pour la réparation des objets.
Source consultée
(2021) Le Kintsugi : l’art de réparer sa vaisselle cassée ! Tendances et inspirations
https://inspiration.i-make.com/le-kintsugi-lart-de-reparer-sa-vaisselle-cassee/#:~:text=La%20colle%20epoxy%20transparente%20est,seringues%20sont%20donc%20tr%C3%A8s%20pratiques.
Le light painting est une technique de photographie qui consiste à capturer la lumière, peu importe sa forme ou son intensité, sur un capteur optique ou numérique. Cela permet de figer la lumière dans l’espace et dans le temps.
Le mélange optique est créé par des touches de couleurs primaires et complémentaires juxtaposées qui forment des couleurs secondaires, lorsque l’observateur se recule. Le mélange est dit optique puisqu’il se fait dans l’œil plutôt qu’en liant deux couleurs humides jusqu’à l’obtention de la teinte souhaitée dans une pâte homogène. Cette technique d’application de la peinture est inspirée des recherches du chimiste Eugène Chevreul qui en 1939 publie : «la loi du contraste simultané des couleurs » où il montre qu’une couleur influencera la nuance d’une autre couleur avoisinante. Ainsi, les couleurs complémentaires placées côte à côte s’éclairent tandis que les non complémentaires se salissent, comme lorsqu’un jaune placé près d’un vert prend une nuance violette .
Sources consultées
(X) Pierre GEORGEL, « NÉO-IMPRESSIONNISME », Encyclopædia Universalis [en ligne], consulté le 5 juin 2023. URL : https://www.universalis.fr/encyclopedie/neo-impressionnisme/
(X) Farthing, S. (2019), Tout sur l’art, Mouvement et chefs d’œuvres, Réédition, Hurtubise, Montréal.
La mise à carreau est un processus d’agrandissement à l’aide d’une grille dessinée sur l’image originale qu’on utilisera comme référence afin d’agrandir le dessin en rapportant le tracé grâce à une autre trame tracée à l’échelle sur un support plus grand.
Représente en quelque sorte un processus de prise d’empreinte d’un objet d’une partie de corps. Il n’est pas toujours nécessaire que l’empreinte ou le moule soit réalisé en ronde bosse. Par exemple, les chercheurs en faune utilisent du plâtre afin de relever des empreintes de pieds d’animaux dans la nature. Lors de l’éruption du volcan le Vésuve à Pompéi en l’an 79 apr. J.-C., les archéologues ont découvert des espaces creux laissés dans la lave, qu’ils ont remplis de plâtre pour découvrir des formes de corps humains recroquevillées. Plusieurs artistes utilisent des techniques similaires afin d’exprimer la trace d’un objet, d’une forme humaine ou même d’une architecture.
L’ombre est occasionnée par l’interposition d’une masse opaque devant une source lumineuse. Il en résulte la projection sur une surface, de la silhouette plus ou moins agrandie ou étirée des éléments qui seront placés devant la lumière. Par exemple, selon que le soleil est à son zénith ou à son couchant, on observera la projection de l’ombre plus ou moins déformée et allongée des arbres, des objets, des édifices, des humains ou des animaux sur le sol.
L’origami, un art ancestral du pliage du papier, tire son origine du zhézhǐ, un art populaire chinois qui a été introduit au Japon par des moines bouddhistes. Au fil du temps, l’origami est devenu bien plus qu’un art et est désormais profondément enraciné dans la culture japonaise. La grue du Japon, symbole de paix dans le pays, est l’une des représentations d’origami les plus emblématiques. Selon la légende, plier mille grues en papier exaucera un vœu. Cependant, il existe de nombreuses autres figures d’origami. Avec un peu de pratique, il est possible de créer toutes sortes de formes originales à partir d’une simple feuille de papier.
Sources consultées
Futura science(s,d) L’origami, l’art du pliage du papier
https://www.futura-sciences.com/maison/photos/decoration-origami-art-pliage-papier-1025/
P-Q-R-S-T
Le papier découpé est un art pratiqué dans plusieurs cultures du monde, il accompagne divers rituels de célébrations commémoratives ou religieuses. Ses origines remonteraient jusqu’à l’invention du papier, puisque c’est le support qui définit cette forme d’expression artistique. Ainsi, l’on retrouve cette coutume mondialement répandue en orient comme en occident. Cette technique qui requiert une patience infinie est souvent associée à des rites de méditation ou religieux. Ces ouvrages sont aussi appelés «canivet» qui tire son nom du petit couteau qui servait à l’origine pour faire les découpages. On le retrouve dans différentes formes d’expression artistique allant de la lanterne à l’art de la silhouette et même de l’animation. Quelques artistes connus se sont démarqués dans leurs réalisations de papiers découpés. Par contre, ce ne sont pas toujours des œuvres miniatures. Aussi, puisque ce procédé utilise un matériau moins noble et qu’il peut être pratiqué par tous, on a longtemps considéré cet art plutôt comme une technique artisanale.
L’art du papier découpé revêt souvent des apparences monumentales par la minutie qu’il requiert, il a tendance à rendre l’insignifiant signifiant lorsqu’il est réalisé avec beaucoup de détails.
Sources consultées
(X) Papier découpé. (2022, juillet 5). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 09:44, juillet 5, 2022 à partir de
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Papier_d%C3%A9coup%C3%A9&oldid=195085811.
La peinture est un mode d’expression bidimensionnel qui nécessite un support (toile, panneau de bois, mur, papier…) un médium pictural (matière pigmentée naturelle ou industrielle) et un outil tel que la main, le pinceau ou l’estampe, pour appliquer la matière picturale.
Le Street art, aussi nommé l’art graffiti ou même Bad art et une pratique artistique qui est réalisée sur le terrain urbain. C’est donc une forme d’expression artistique qui interpelle directement le grand public puisqu’elle se manifeste en dehors des institutions culturelles habituelles. C’est un art qui se fait dans la rue, sur les murs de la ville et sur les wagons de métro, les portes de garage, les échangeurs d’autoroutes, les tunnels. Il n’est que rarement produit sur le support conventionnel de la toile et ne s’expose pas dans les musées. Par contre, cette forme d’expression artistique comporte un aspect illégal puisque la plupart des villes interdisent sa pratique, ainsi les artistes réalisent leurs œuvres la nuit. La ville de Montréal a mis sur pied un programme de mise en valeur du centre-ville par la réalisation des murales des façades d’édifices et autres structures urbaines. Il est possible de visiter leurs sites virtuellement. Espace Mu. http://www.mumtl.org/projets/
Sources consultées
(X) Farthing, S. (2019). Tout sur l’art; mouvements et chefs d’oeuvres. Montréal, Québec, Canada: Hurtubise.
La performance se définit comme une action artistique qui nécessite quatre éléments essentiels: le temps, l’espace, le corps ou la présence de l’artiste en tant que médium, et les rapports entre le public et l’artiste. Elle est la plupart du temps réalisé en direct qu’elle soit le fruit d’une mise en scène ou qu’elle soit spontanée. La performance peut aussi être documentée puisque son action est éphémère, plusieurs artistes choisiront d’avoir recourt à des médiums d’archivage comme la vidéo et la photographie. La performance est interdisciplinaire en ce sens qu’elle lie et s’inspire de plusieurs disciplines artistiques telles que la danse, le chant, le théâtre, en plus des autres modes d’expressions plus traditionnels (dessin, peinture, sculpture) et plus récents (la projection vidéo, la robotique, la toile internet). La performance est un mode d’expression artistique qui conteste les traditions par rapport au marché de l’art, aux lieux d’expositions habituels.
Sources consultées
(X) Gérard Mayen (2011) Qu’est-ce que la performance? Spectacles vivants et arts visuels, Centre Pompidou, France http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Performance/
(X) Performance (art). (2022, décembre 12). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 15:50, décembre 12, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Performance_(art)&oldid=199434552.
La performance se définit comme une action artistique qui implique quatre éléments essentiels: le temps, l’espace, le corps ou la présence de l’artiste en tant que médium, et les rapports entre le public et l’artiste. Elle est, la plupart du temps réalisée en direct qu’elle soit le fruit d’une mise en scène ou qu’elle soit spontanée. La performance peut aussi être documentée puisque son action est éphémère. Ainsi, plusieurs artistes choisiront d’avoir recourt à des médiums d’archivage comme la vidéo et la photographie. La performance est interdisciplinaire en ce sens qu’elle lie et s’inspire de plusieurs disciplines artistiques telles que la danse, le chant, le théâtre, en plus des autres modes d’expressions plus traditionnels (dessin, peinture, sculpture) et plus récents (la projection vidéo, la robotique, la toile internet). La performance est un mode d’expression artistique qui conteste les traditions par rapport au marché de l’art, aux lieux d’expositions habituels.
Sources consultées
(X) Gérard Mayen(2011) Qu’est-ce que la performance ? Dossiers pédagogiques, Spectacles vivants et arts visuels, Centre Pompidou, Paris.
http://mediation.centrepompidou.fr/education/ressources/ENS-Performance/
(X) Performance (art). (2022, décembre 12). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 15:50, décembre 12, 2022 à partir de
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Performance_(art)&oldid=199434552.
Le verbe «pervertir» se définit comme l’action de détourner quelque chose de sa vraie nature. On peut l’appliquer à une idée, un jugement, un principe, le sens d’un mot, une idée. Il s’agit d’intervenir sur le concept original en corrompant, en dénaturant ou en faussant les composantes de celui-ci afin de dérouter la perception première ou attendue.
Source consultée
(X) Centre national de ressources textuelles et lexicales CNRTL (2012)
Définition du mot pervertir, https://www.cnrtl.fr/definition/pervertir
Pris au sens littéral, le terme photocollage se définit comme une technique artistique consistant à coller ensemble plusieurs morceaux de photos ou d’images imprimées pour créer une image composite. Cette technique peut être utilisée pour créer des œuvres d’art, des images publicitaires ou pour illustrer des idées. Les images utilisées peuvent être choisies pour leur signification symbolique ou pour leur apparence visuelle, et peuvent être modifiées pour ajouter des effets spéciaux. Les photocollages peuvent être réalisés à la main ou en utilisant des logiciels informatiques.
Source consultée
Collins English Dictionary © HarperCollins Publishers. Photo Collage
https://www.collinsdictionary.com/dictionary/english/photo-collage
La technique du photogramme est considérée comme un dérivé plus rudimentaire de la photographie qui consiste à réaliser des impressions d’images par contact sur une surface photosensible, mais sans recourt à l’appareil photo. Ce procédé permet d’enregistrer, des silhouettes, des ombres portées ou des objets placés sur une surface préparée à l’aide d’une émulsion sensible à la lumière. Ce processus laborieux requiert de travailler à l’intérieur d’une chambre noire, à l’abri d’une exposition d’une autre source de lumière que celle utilisée pour la captation des silhouettes d’éléments placés sur la surface photosensible. Ainsi, c’est un procédé dont les paramètres ne sont pas toujours entièrement contrôlés, accueillant le hasard comme partenaire créatif. Il est possible d’accentuer les gestes non prémédités du processus en plaçant le papier photosensible sous l’eau. L’exposition à la lumière captera les ondulations, bulles, gouttelettes générées par le mouvement de l’eau.
Sources consultées
(X) Photogramme. (2022, août 20). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 10:14, août 20, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Photogramme&oldid=196270338.
Floris Neusüss : Das Fotogramm in der Kunst des 20. Jahrhunderts, Cologne, 1990
La photographie est un mode d’expression qui demande une source d’exposition lumineuse et une surface sensible à la lumière. Par exemple, les feuilles des végétaux font la synthèse de la chlorophylle par l’exposition aux rayons du soleil. Par extension aussi, la peau est une surface sensible à l’exposition des rayons UV. Ainsi le maillot de bain est une forme de cache qui laisse une empreinte sur le corps bronzé.
La photographie peut être utilisée comme une captation d’une mise en scène exécutée volontairement en fonction de la prise de vue…dans cette définition, elle est à la fois performance, sculpture, installation et photographie, elle devient le moyen de capter l’image préméditée et orchestrée au préalable comme une mise en scène théâtrale.
La photographie est un processus de documentation et de captation d’une image à un moment donné. Ainsi, pour ce type d’exercice, ce mode d’expression sera plutôt utilisé afin de débusquer les ombres produites sur des surfaces et des éléments divers dans un environnement intérieur ou extérieur.
La photographie par association d’images consiste à explorer des liens visuels ou sémantiques (la couleur, la texture, la forme, le cadrage, le sujet) entre les photographies afin de créer un autre sens de lecture plus signifiant.
Définition
La photographie est un processus de documentation et de captation d’une image à un moment donné. Ainsi, pour ce type d’exercice, ce mode d’expression sera plutôt utilisé pour étudier le rapport d’échelle entre les éléments photographiés.
Le pochoir est une forme de cache qui peut être réalisée à l’aide de carton, de tissus, de papier autocollant dans lequel est découpé en positif (contour) ou en négatif (centre), un motif ou une image. Cet outil permettra de reproduire plusieurs fois le motif sur un support. Le principe de la cache empêche la peinture ou l’encre d’atteindre le support à l’endroit où celui-ci est couvert. Cette technique artistique est utilisée parfois pour reproduire des lettres ou des symboles. De nos jours, plusieurs graffitis sont réalisés à l’aide du pochoir puisque c’est une technique rapide pour un art encore considéré illégal dans plusieurs régions du monde. L’artiste britannique Bansky utilise cette stratégie dans presque toutes ces interventions artistiques murales.
Sources consultées
(X) Pochoir. (2022, juillet 27). Wikipédia, l’encyclopédie libre.
Page consultée le 11:05, juillet 27, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Pochoir&oldid=195633109.
La projection de peinture peut être faite sur un support de plusieurs manières. En laissant «pleuvoir» ou en égouttant une peinture plutôt liquide, l’on obtient un effet appelé le «Dripping» en anglais. La peinture peut aussi être projetée à l’aide d’une gestuelle plus ou moins brusque sur la toile. Le procédé peut se faire à l’aide de bâton, de pinceaux de chiffon ou tout autre outil qui peut transporter la peinture liquide. L’effet obtenu devient une superposition de plusieurs couleurs, lignes et taches donnant des motifs aléatoires. Cette technique utilisée d’abord par plusieurs artistes surréalistes a contribué à la naissance de l’Action painting, qui se définit en tant que tendance artistique associée au courant de l’expressionnisme abstrait américain au début des années cinquante.
Sources consultées
(2) Dripping. (2021, février 4). Wikipédia, l’encyclopédie libre.
Page consultée le 13:36, février 4, 2021 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Dripping&oldid=179570315.
Marie Zawisza, « L’art est un bastion sexiste », Le Monde, 28 septembre 2013 (lire en ligne [archive]).
Roberta Smith, « Art in Review: Janet Sobel », The New York Times, 15 février 2002 (lire en ligne [archive]).
Dans un contexte artistique, le mot recadrer se rapporte le plus souvent au mode d’expression de l’image. Dans ce contexte, il veut dire par exemple modifier le cadrage d’une prise de vue ou l’angle d’approche sur le sujet d’une image. La photographie d’un même sujet sera donc considérablement modifiée selon le point de vue et la distance où l’on choisit de placer la caméra. Ainsi, un personnage peut-être cadré plein pied (en montrant son corps au complet), ou en gros plan en ne cadrant l’image que sur son visage. Le point de vue aussi fera varier notre perception du sujet si par exemple on est en contre-plongée, l’œil situé dessous le sujet donne l’impression que celui-ci sera plus imposant. Tandis que le sujet photographié en plongée nous donne l’impression à l’observateur de dominer la scène. Le mot recadrage par extension désigne aussi la redéfinition d’un cadre d’une idée, d’une orientation pour un projet par exemple. C’est plus précisément cette définition qui nous intéresse ici.
La sérigraphie se définit comme un procédé permettant de reproduire une image en plusieurs exemplaires à partir d’un pochoir constitué à l’origine sur un écran de soie. Une émulsion photosensible est appliquée sur cet écran et l’image qu’on souhaite reproduire est exposée à une lumière qui cuit l’émulsion. Lorsque l’on rince ce support, on obtient une forme de pochoir qui laissera passer l’encre aux endroits où l’émulsion a été retirée. De nos jours, ce procédé est utilisé par exemple, pour imprimer des logos sur les chandails.
Source consultée
(X) Sérigraphie. (2023, mars 13). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 14:24, mars 13, 2023 à partir de
http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=S%C3%A9rigraphie&oldid=202255952.
La sculpture est un mode d’expression tridimensionnel qui consiste à façonner une forme dans l’espace à l’aide du procédé additif (assemblage de matières organiques ou industrielles à l’aide de procédé manuel ou robotisé) ou soustractif (taille directe ou machine d’usinage).
Dans le contexte de la réalisation d’une œuvre d’art, un « thème » peut être défini comme le sujet central, l’idée principale ou le concept fondamental qui guide la création artistique. C’est une notion qui englobe les sujets, les réflexions spécifiques abordées par l’artiste dans son travail. Le thème peut être abstrait, symbolique ou concret, et il peut se manifester à travers différents médiums artistiques tels que la peinture, la sculpture, la photographie, la musique ou la danse. Il donne une direction et une cohérence à l’œuvre, en lui conférant une signification plus profonde et en permettant au spectateur de saisir les intentions et les messages de l’artiste. Le choix du thème peut être imposé selon un appel de dossier d’exposition ou un projet scolaire, mais il peut aussi être influencé par les expériences personnelles, les réflexions philosophiques, les enjeux sociaux ou les émotions individuelles de l’artiste.
Source consultée
(X) Caro Dubois, Collaboration spéciale de Claude Philippe Nolin, artiste, travailleur culturel et essayiste. Qu’est-ce que l’art et à quoi ça sert ? ArtXTerra, https://www.artxterra.com/quest-ce-que-lart-et-a-quoi-ca-sert%E2%80%89/
(X) Aiden Ford (2022), Mood, Theme & Tone in Art, study.com, https://study.com/learn/lesson/mood-theme-tone-art-overview-differences-examples.html#:~:text=The%20definition%20of%20theme%20in,subject%20matter%20that%20is%20created.
Le théâtre d’ombres est une forme de projection d’éléments en silhouettes sur un écran de papier, ou de tissus, grâce à une lumière située à l’arrière des constituants de cette organisation spatiale. Généralement construit dans une boite, à la manière d’un théâtre de marionnettes, ce type de représentation peut cependant être présenté sur la scène d’une salle de spectacle. Les ombres sont parfois simplement produites par des jeux de mains, des figurines ou encore par des corps humains. Selon l’emplacement rapproché de la source lumineuse, on obtiendra de plus petites ou de plus grandes ombres, réalistes ou déformées par l’angle de disposition des faisceaux de lumière.
Les théâtres d’ombres puisent leurs origines dans les cultures et traditions millénaires de l’Inde et de la Chine, d’où le nom populaire «d’ombres chinoises» est emprunté.
Sources du texte
(X)Théâtre d’ombres. (2022, septembre 5). Wikipédia, l’encyclopédie libre. Page consultée le 09:17, septembre 5, 2022 à partir de http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Th%C3%A9%C3%A2tre_d%27ombres&oldid=196711865.
Paul Jeanne, Les Théâtres d’ombres à Montmartre De 1887 à 1923, Les éditions des presses modernes, Paris, 1937., voir sur Gallica.
Denis Bordat et Francis Boucrot, Les Théâtres d’ombres, histoire et techniques, L’Arche, Paris, 1956.
U-V-W-X-Y-Z
L’art vidéo par, tout comme la photographie, capte l’image. Elle ajoute toutefois la dimension du mouvement, du son et du temps dans la diffusion visuelle. Tout dépend ici du lieu et de la dimension de projection ou d’impression des détails de l’image. La monumentalité s’opère par le rapport des proportions entre la captation vidéo ou photographique d’un infime détail qui une fois agrandi au-delà de l’échelle humaine, devient un univers gigantesque proposant des textures presque abstraites.
Mode d’expression artistique qui repose sur l’enregistrement et la fabrication d’images sur un support médiatique qui peut être diffusé en direct ou en différé sur un écran la toile internet ou toute autre surface telles que des architectures. La réalisation d’œuvres vidéo dépend de plusieurs nouvelles technologies de l’image et le son qui peuvent être enregistrés sur un support numérique(autrefois magnétique). Le montage, les retouches de superposition d’images ou d’extraits visuels et sonores font partit du processus de création. Ce sont les médiums et les outils de l’artiste vidéaste au même titre que la peinture, les pinceaux et la toile le sont pour le peintre dans la réalisation de l’œuvre. La vidéo d’art peut être traitée de manière abstraite si elle exploite des technologies qui permettent de déformer les images, ou encore de modifier la vitesse d’apparition et de disparition des images…
Sources consultées
Encyclopédie Larousse(2022) https://www.larousse.fr/encyclopedie/divers/l_art_vidéo/187168
En art actuel, le processus aléatoire de la tache peut aussi être capté à l’aide de technologie numérique comme la photographie ou la vidéo.