Nicholas Crombach est un artiste vivant à Kingston en Ontario. Il réalise des œuvres sculpturales qui puisent librement dans le vocabulaire de la tradition de l’histoire de l’art. Dans son travail, les codes et styles de la tradition historique sont revisités par des reconfigurations des formes qui traduisent des contradictions ou des incongruités. Par exemple, de présenter une icône du monde de l’enfance tel que le cheval à bascule mis en parallèle avec le thème de la chasse dans une sculpture intitulée « The end of the chase ». L’artiste utilise des sujets connotés de la mythologie et de l’histoire de l’art qu’il retranspose sur les objets de la vie quotidienne. L’artiste utilise le recadrage artistique pour susciter une réflexion critique sur la signification et la valeur de l’art, ainsi que sur la manière dont nous pouvons reconsidérer notre relation avec les objets et les matériaux qui nous entourent au quotidien.
Sources consultées
(X) Site personnel de l’artiste, https://www.nicholascrombach.com/
(X) ROBINSON, Martha. Behind Elegantly Carved Wooden Doors, [https://www.nicholascrombach.com/copy-of-trapped].
Nicholas Crombach, End of the Chase, 2017
Résine de polyester, bois, cheveux synthétiques, peinture, 45,7 × 139,7 × 40,6 cm.
Explore le travail photographique de Nicolas Crombach
BGL Perdu dans la nature (La Piscine), 1998
Bois de grange et bois peint, 115 x 497 x 386 cm (piscine);
Collection du Musée national des beaux-arts du Québec
Achat
(2003.09)
© bgl
Photo : MNBAQ, Patrick Altman
BGL Perdu dans la nature (La Voiture), 1998
Bois de grange et bois peint, 122 x 435 x 158 cm (ensemble)
Collection du Musée national des beaux-arts du Québec
Achat
(2000.356)
© bgl
Photo : MNBAQ, Idra Labrie
BGL est un collectif d’artistes de Québec composé de Jasmin Bilodeau, Sébastien Giguère et Nicolas Laverdière depuis 1996. Le groupe s’est dissous récemment et seul Sébastien Giguère poursuit une carrière artistique.
Le collectif d’artistes dont la production se démarque par l’utilisation de matériaux de récupération transformés en objets, images ou lieux qui remettent en question nos modes de vie. Par l’intermédiaire d’une critique humoristique et en utilisant l’ironie et la dérision, BGL nous fait prendre conscience des contradictions qui caractérisent notre société de consommation obsédée par l’apparence. Le projet « Perdu dans la nature » est un exemple frappant de cette approche singulière. Une Mercedes décapotable est garée sur une pelouse verdoyante, adjacente à une piscine hors-sol. Complètement construite en bois de récupération, cette œuvre représente l’inventaire d’une propriété de banlieue, renvoyant ainsi une image de la conception idéale du matérialisme américain. « Nous recréons avec des déchets les objets de consommation sur lesquels les gens fondent leur bonheur, et nous leur présentons une image exagérée et déformée de ces objets. »
Sources consultées
(X) MUSÉE NATIONAL DES BEAUX-ARTS DE QUÉBEC, BGL, Perdus dans la nature, [https://collections.mnbaq.org/fr/oeuvre/600027505].
(X) Site du collectif d’artistes, https://bravobgl.ca/
Explore le travail photographique de BGL
Question : Après avoir exploré le travail sculptural de ces artistes, comment pourrais-tu réaliser des créations en recadrant les constituants, des techniques ou des approches de ce mode d’expression? Comment pourrais-tu revisiter une œuvre d’art sous différents angles, diverses perspectives ou échelles, afin de mettre en valeur certains aspects et de créer une nouvelle signification?